•  

    "Je lis, j'écris" éditions Les Lettres Bleues 

     

    "Je lis, j'écris" éditions Les Lettres Bleues

     

     Je vous avoue que je suis un peu perplexe quant au choix de mon manuel de lecture... Certes, je souhaitais une méthode purement syllabique et je me suis réjouie de ce qu'un inspecteur nous conseille une telle méthode... Mais enfin, plusieurs aspects de celle-ci sont déconcertants:

    • Le format du manuel, d'abord: vous allez dire que je suis psychotique mais un joli livre en A4 dans les cartables rikikis de mes élèves risque de ne pas faire long feu...
    • La présentation des leçons: il y a dans la marge une quantité de conseils destinés aux enseignants qui à mon sens n'ont rien à faire dans le manuel de l'élève... J'imagine les parents, perdus et ne sachant ce que doit lire leur enfant (certains ne sauront pas distinguer consignes et texte à lire, si, si, je vous assure...).
    • Les textes: ils sont intéressants, enrichissants, d'accord... Mais le vocabulaire employé me semble parfois bien loin de la "zone proximale de développement" de la plupart des élèves... (je n'aime pas cette expression mais on se comprend...).

     Cela dit, j'aime le risque et je veux croire aux ressources cachées des élèves, je n'ai entendu que du bien de cette méthode, je ne vais pas me décourager avant même de l'avoir essayée! Je vais simplement faire un petit ajustement:

    Les élèves ne ramèneront pas leur livre à la maison: je vais créer un cahier de lecture du soir     ( en A5 pour qu'il passe dans le cartable) reprenant la leçon de la journée et quelques exercices oraux de ma composition. Sur ce cahier du soir j' éviterai les textes un peu complexes que certains parents auraient du mal...à expliquer à leur enfant (si si...).

    Je vais publier les fiches pour le cahier du soir sur ce blog,  pour ceux que ça intéresse. 

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    17 commentaires
  • Voici ma programmation en mathématiques pour la classe de CP; je me suis basée sur celle de la méthode de Singapour que je vais suivre mais je l'ai adaptée car les périodes n'étaient pas équilibrées. J'ai calculé avec 4 séances par semaine sur 36 semaines (ou 37, je ne sais plus). La programmation suit les grandes lignes du programme sans détail puisqu'il y a tout dans le guide du maître (j'ai simplement donné les numéros de séances). J'ai placé différemment les séances de géométrie et de grandeurs et mesures parce que je ne les trouvais pas bien placées dans l'année; notamment, j'ai placé l'étude de la monnaie en début d'année pour pouvoir y travailler tout au long de l'année dans les rituels.

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    8 commentaires
  • Ça c'est ce que je VOUDRAIS faire... sarcastic

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    votre commentaire
  •  

    La méthode de Singapour a pour particularité de travailler de façon régulière et systématique la résolution de problèmes en habituant les élèves à analyser les données du problème de façon à déterminer de quel type de problème il s'agit. Ils vont ensuite représenter le problème par un schéma-type que certains ont du mal à dessiner correctement. J'ai donc créé des schémas à remplir et à coller dans les cahiers afin d'éviter les catastrophes esthétiques. Ils sont au fond de la classe, rangés dans des boîtes; les élèves lisent le problème, réfléchissent au type de problème auquel ils ont affaire puis vont chercher le schéma correspondant, le remplissent et le collent dans leur cahier.

    Mon explication peut paraître obscure mais les utilisateurs(trices) de la méthode de Singapour me comprendront...yes

     

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo!

    4 commentaires
  •  

    Il faut que je vous explique brièvement pourquoi j'ai choisi la méthode de Singapour en maths. Je commence par comparer les progressions de la MDS avec celles d'une autre édition. (peu importe laquelle, je ne veux pas faire de tort à cette édition et toutes les progressions des manuels habituellement utilisés dans les écoles présentent les mêmes caractéristiques que celles-ci à peu de chose près). Si vous prenez les deux premières photos (fichier autre que la MDS), vous pouvez observer que le programme a été découpé en micro-compétences, si je puis dire, et les élèves vont travailler chaque jour sur l'une d'elles sans qu'aucune logique de progression soit respectée...Un jour les élèves vont travailler la décomposition d'un nombre, le jour suivant ils vont dénombrer, puis étudier le symbole + de l'addition etc...Dans ces conditions, la construction des notions va être compliquée et surtout assez superficielle...

     

    Pourquoi cette méthode... 

    Pourquoi cette méthode... 

     

     Dans la méthode de Singapour (photos ci-dessous) la progression des apprentissages se fait de façon structurée, on aborde une nouvelle notion quand la précédente est parfaitement maîtrisée et qu'elle a été travaillée sous tous ses aspects. Les unités de succèdent avec logique, on travaille d'abord la maîtrise du nombre, de la valeur des chiffres en fonction de leur position dans le nombre, puis l'addition et la soustraction en parallèle (et non de façon séparée), puis la multiplication et division. C'est très clair pour le professeur qui sait exactement où en sont les élèves et très rassurant pour ces derniers qui ne sont pas perdus dans des va-et-vient incongrus.

     

    Pourquoi cette méthode... 

    Pourquoi cette méthode...

     

     

     

    Partager via Gmail Yahoo! Pin It

    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires